Métabolisme urbain
Le studio Métabolisme urbain se propose de mener et coordonner une réflexion autour de la notion de « métabolisme » qui connait depuis plusieurs années un intérêt croissant dans le domaine des sciences humaines et sociales notamment, mais également un regain d’intérêt en recherche médicale. Concept issu de la biologie et de la médecine, le terme est réapproprié depuis les années 1960 pour rendre compte des flux - de capital, d’information, de matière - qui sous-tendent le fonctionnement des sociétés contemporaines, tout en en documentant l’impact sur les cycles biogéochimiques et les processus biophysiques.
Pratiques de vote
Saint-Germain en transition
Les membres du studio SGMO s’interrogent sur la manière d’engager les habitants pour opérer une “transition régénérative”. Ils travaillent notamment sur la meilleure façon d’enclencher une dynamique systémique régénérative impliquant un changement important de modes de vie, ainsi que sur la représentation qu’ont les habitant·es de leur place dans l’écosystème. Ils visent également à faire émerger des projets économiques et d'initiatives ESS. Ils opérent dans ce sens avec la couveuse d'initiatives ESS SaônESSence sur les étapes d'émergence, incubation, croissance et tranformation.
Science ouverte
Dans les disciplines scientifiques, qui sont mises à contribution pour les réflexions conduites dans IMU sur la ville et les « mondes urbains », l’avancement des pratiques par rapport à l’ouverture de la science est très divers. Cette diversité est due certes à des différences dans la pratique du métier (support du travail plus ou moins numérisé, caractère confidentiel des informations traitées, spécificité ou au contraire généricité des protocoles de collecte de données, …) mais elle est également due à des différences fortes sur ce qu’on entend par « faire de la bonne science », qui reste un impensé, donc difficilement débattable entre les praticiens des différentes disciplines.
Dans le champs de la recherche urbaine, l’interdisciplinarité est un outil de travail. De plus, la science ouverte promet une méthode de mise à disposition de ce travail vers les multiples destinataires de cette recherche urbaine. L’objet du studio est donc de partager entre praticiens des différentes disciplines scientifiques impliquées dans IMU sur nos pratiques de science ouverte et les freins ou impossibilités que nous identifions. Nous pourrons ainsi par ricochet discuter aussi de ce que veut dire faire de la « bonne science ».
Urbanisation nord-sud
Le studio Urbanisation nord-sud a pour objectif d’analyser les formes d’urbanisation des pays du Sud du point de vue de leurs mécanismes, des modalités d’institutionnalisation des villes, de l’accès aux services urbains, des mobilités, de l’usage des ressources, des inégalités etc. Il s’appuie sur des travaux antérieurs sur ces villes, notamment Port au prince (Haïti), Jakarta, Bogota (Colombie), Rio et Curitiba (Brésil) en lien avec les universités de Quisqueya (Haïti), UNAL (Bogota, Medellin), UFPB, PUC-PR, USP, etc.
Ces pays étant de plus en plus insérés dans les échanges internationaux, ils sont sensibles aux problématiques de vulnérabilité, de changement climatique et doivent adapter leur modèle de développement et économique. On peut ainsi s’interroger sur l’intérêt de travailler sur des paradigmes venant des pays du Nord, comme l’économie circulaire. L’économie circulaire peut en effet être un vecteur pertinent pour penser les changements de modèles, et lire les enjeux d’échelles et de gouvernance. L’idée est de fédérer des recherches dispersées sur ces thématiques tant dans les pays du Nord que dans les pays du Sud.
Ce studio est orienté autour d’une interrogation principale : qu’est-ce qui fait ville ? Existe-t-il des formes homogènes dans les villes du Sud ou peut-on identifier/inventer des formes alternatives rendant ces villes plus accessibles, plus équitables, plus durables, plus équitables etc.
International/Brésil
L’IRP VTA du CNRS est dédié à l’étude de la transformation des modes d’habitation de la planète à l’heure de la bascule anthropocène. Les impacts sur l’environnement de toutes les activités humaines sont nouvellement envisagés. A l’échelle des territoires, qu’il s’agisse de quartiers, de villes ou de pays, ces calculs sont régulièrement sommés pour établir des bilans territoriaux. Quelles incidences ont les nouvelles estimations de la valeur écologique des territoires sur l’action publique locale ?
International/Levant
Seules deux conférences sur la reconstruction furent organisées ces dernières années au Levant : la première pour Mossoul en 2018 et la seconde pour Beyrouth en novembre 2020. Les promesses de dons pour Mossoul sont impressionnantes : plus de 6 milliards de dollars, mais elles tardent à se concrétiser. Quant à Beyrouth, seule une aide d’urgence a pu être débloquée en raison des blocages politiques au Liban. Il faut souligner que la corruption qui règne dans toutes les strates de l’administration dissuade les bailleurs internationaux, tel que l’Union Européenne, d’aller au-delà d’une simple aide d’urgence. Le Levant, meurtri par la guerre en Syrie et Daesh, aurait besoin d’un véritable plan Marshal. En attendant une hypothétique intervention de la communauté internationale, la population et les autorités ont commencé à reconstruire les villes avec leurs modestes moyens.
International/Setif
Ce studio a pour vocation de partager les expériences planétaires de l’urbanisation : partage de connaissances entre des communautés de recherche, partage de pratique entre communauté de praticiens, croisement entre savoirs académiques et savoirs pratiques.
Ce studio se constitue autour des thématiques « urbanisation et anthropocène » croisant les expériences urbaines, centrées sur les problèmes environnementaux, écologiques, de changement global avec les problèmes sociourbains ainsi que les problèmes d’industrialisation, de construction, de mobilité, d’urbanisation auquel s’ajouteraient les problèmes de l’action (projection, gouvernances, usages et pratiques sociotechniques).