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Métabolisme urbain

Le studio Métabolisme urbain se propose de mener et coordonner une réflexion autour de la notion de « métabolisme » qui connait depuis plusieurs années un intérêt croissant dans le domaine des sciences humaines et sociales notamment, mais également un regain d’intérêt en recherche médicale. Concept issu de la biologie et de la médecine, le terme est réapproprié depuis les années 1960 pour rendre compte des flux - de capital, d’information, de matière - qui sous-tendent le fonctionnement des sociétés contemporaines, tout en en documentant l’impact sur les cycles biogéochimiques et les processus biophysiques.

Pratiques de vote

Le studio Pratiques de vote vise à organiser des rencontres scientifiques pluridisciplinaires sur la manière dont l’activité de vote a engendré différentes formes d’occupation de l’espace public à l’échelle d’une cité ou d’un territoire plus vaste. Ces considérations seront envisagées sur une période chronologique large allant de l’Antiquité à la période contemporaine. Le studio s’intéresse aux processus de vote et d’élections de la république Romaine à l’époque actuelle, à travers la constitution d’un corpus textuel ; il regroupe des historiens, des littéraires et des politistes Il cherche aussi à accélérer le traitement des textes en particulier anciens, peut-être en élargissant le studio aux sciences de l’information.

Saint-Germain en transition

Le studio Saint-Germain en transition est porté essentiellement par une association locale, dont l’objectif est de faire émerger et accompagner de nouvelles manières de vivre plus résilientes dans le village péri-urbain de Saint-Germain-au-Mont-d’Or. LE studio s’inscrit dans un projet de territoire, dans le mouvement des villes en transition et l'économie régénérative. 
Les membres du studio SGMO s’interrogent  sur la manière d’engager les habitants pour opérer une “transition régénérative”. Ils travaillent notamment sur la meilleure façon d’enclencher une dynamique systémique régénérative impliquant un changement important de modes de vie, ainsi que sur la représentation qu’ont les habitant·es de leur place dans l’écosystème. Ils visent également à faire émerger des projets économiques et d'initiatives ESS. Ils opérent dans ce sens avec la couveuse d'initiatives ESS SaônESSence sur les étapes d'émergence, incubation, croissance et tranformation. 

Science ouverte

Le Studio Science ouverte dans les disciplines des mondes urbains s'intéresse à la science ouverte, qui est une manière de produire de la science en permettant à ceux qui ne la produisent pas de la questionner plus complètement que par le passé. Ceci recouvre de nombreux aspects de la pratique de recherche : accès libre aux articles, mise à disposition des codes et des données, méthodes de recherche conçues pour permettre plus d’échanges et de traçabilité, processus d’évaluation (par exemple la revue et la validation des articles), partage de connaissances avec des acteurs extérieurs à la communauté : étudiants, décideurs publics, citoyens. La science ouverte semble une voie prometteuse pour mettre fin à certaines dérives et est adoptée par certaines universités (Woolston 2021).

Dans les disciplines scientifiques, qui sont mises à contribution pour les réflexions conduites dans IMU sur la ville et les « mondes urbains », l’avancement des pratiques par rapport à l’ouverture de la science est très divers. Cette diversité est due certes à des différences dans la pratique du métier (support du travail plus ou moins numérisé, caractère confidentiel des informations traitées, spécificité ou au contraire généricité des protocoles de collecte de données, …) mais elle est également due à des différences fortes sur ce qu’on entend par « faire de la bonne science », qui reste un impensé, donc difficilement débattable entre les praticiens des différentes disciplines.

Dans le champs de la recherche urbaine, l’interdisciplinarité est un outil de travail. De plus, la science ouverte promet une méthode de mise à disposition de ce travail vers les multiples destinataires de cette recherche urbaine. L’objet du studio est donc de partager entre praticiens des différentes disciplines scientifiques impliquées dans IMU sur nos pratiques de science ouverte et les freins ou impossibilités que nous identifions. Nous pourrons ainsi par ricochet discuter aussi de ce que veut dire faire de la « bonne science ».

Urbanisation nord-sud

Le studio Urbanisation nord-sud a pour objectif d’analyser les formes d’urbanisation des pays du Sud du point de vue de leurs mécanismes, des modalités d’institutionnalisation des villes, de l’accès aux services urbains, des mobilités, de l’usage des ressources, des inégalités etc. Il s’appuie sur des travaux antérieurs sur ces villes, notamment Port au prince (Haïti), Jakarta, Bogota (Colombie), Rio et Curitiba (Brésil) en lien avec les universités de Quisqueya (Haïti), UNAL (Bogota, Medellin), UFPB, PUC-PR, USP, etc.
Ces pays étant de plus en plus insérés dans les échanges internationaux, ils sont sensibles aux problématiques de vulnérabilité, de changement climatique et doivent adapter leur modèle de développement et économique. On peut ainsi s’interroger sur l’intérêt de travailler sur des paradigmes venant des pays du Nord, comme l’économie circulaire. L’économie circulaire peut en effet être un vecteur pertinent pour penser les changements de modèles, et lire les enjeux d’échelles et de gouvernance. L’idée est de fédérer des recherches dispersées sur ces thématiques tant dans les pays du Nord que dans les pays du Sud.

Ce studio est orienté autour d’une interrogation principale : qu’est-ce qui fait ville ? Existe-t-il des formes homogènes dans les villes du Sud ou peut-on identifier/inventer des formes alternatives rendant ces villes plus accessibles, plus équitables, plus durables, plus équitables etc.

International/Brésil

Le studio International/Brésil est directement connecté à la dynamique de l’IRP « Anthropocène » du CNRS créé en janvier 2021. Ce studio IMU doit permettre de développer une plateforme de dynamisation et de valorisation des projets développés par l’IRP. 

L’IRP VTA du CNRS est dédié à l’étude de la transformation des modes d’habitation de la planète à l’heure de la bascule anthropocène. Les impacts sur l’environnement de toutes les activités humaines sont nouvellement envisagés. A l’échelle des territoires, qu’il s’agisse de quartiers, de villes ou de pays, ces calculs sont régulièrement sommés pour établir des bilans territoriaux. Quelles incidences ont les nouvelles estimations de la valeur écologique des territoires sur l’action publique locale ?

International/Levant

Le studio International/Levant s'intéresse à la reconstruction du Levant (Liban, Syrie et Irak) : l’objet est d’étudier les modalités de la reconstruction des villes, la réorganisation du système urbain et du territoire. Plusieurs villes de la région ont été très endommagées par le conflit telles que Raqqa, Kobané et Mossoul, lors de la bataille de libération contre l’Etat Islamique. Et nous avons le cas particulier de Beyrouth, ville en perpétuelle reconstruction depuis 1990, qui a sombré de nouveau avec l’explosion d’un stock de nitrate dans le port, durant l’été 2020. Dans d’autres cas, comme à Tripoli du Liban, une partie de la ville (les quartiers de Bab Tébané et de Jebel Moshen) a connu un conflit destructeur en 2012-2013. Mais nous avons aussi différents types de situations intermédiaires qui méritent d’être prises en compte, dans des villes moins emblématiques que les précédentes : Hassakeh en Syrie, Tel Afar et Qaraqosh en Irak, sans oublier les petites villes du Sinjar où les combats contre l’Etat Islamique furent dévastateurs mais moins publicisés.

Seules deux conférences sur la reconstruction furent organisées ces dernières années au Levant : la première pour Mossoul en 2018 et la seconde pour Beyrouth en novembre 2020. Les promesses de dons pour Mossoul sont impressionnantes : plus de 6 milliards de dollars, mais elles tardent à se concrétiser. Quant à Beyrouth, seule une aide d’urgence a pu être débloquée en raison des blocages politiques au Liban. Il faut souligner que la corruption qui règne dans toutes les strates de l’administration dissuade les bailleurs internationaux, tel que l’Union Européenne, d’aller au-delà d’une simple aide d’urgence. Le Levant, meurtri par la guerre en Syrie et Daesh, aurait besoin d’un véritable plan Marshal. En attendant une hypothétique intervention de la communauté internationale, la population et les autorités ont commencé à reconstruire les villes avec leurs modestes moyens.

International/Setif

L'initiative du studio International/Setif résulte de contacts pris dans le cadre d’un projet de formation d’un International Project Research (du CNRS), entre le PUViT (Projet Urbain, Ville et Territoire) et le laboratoire EVS UMR 5600. Ce projet est toujours en cours et le studio fait partie de ce projet.  Les premiers contacts ont été pris en 2015 dans le cadre de la participation d’IMU à la délégation du GrandLyon en Algérie et tout particulièrement à Sétif (24-28 octobre 2015).

Ce studio a pour vocation de partager les expériences planétaires de l’urbanisation : partage de connaissances entre des communautés de recherche, partage de pratique entre communauté de praticiens, croisement entre savoirs académiques et savoirs pratiques.

Ce studio se constitue autour des thématiques « urbanisation et anthropocène » croisant les expériences urbaines, centrées sur les problèmes environnementaux, écologiques, de changement global avec les problèmes sociourbains ainsi que les problèmes d’industrialisation, de construction, de mobilité, d’urbanisation auquel s’ajouteraient les problèmes de l’action (projection, gouvernances, usages et pratiques sociotechniques).